Mericq : un rachat à l’accent espagnol

L'entreprise d'Estillac n'en finit plus de s'exporter au-delà des frontières du Lot-et-Garonne et même françaises. Déjà présente en Irlande, elle se développe dorénavant en Espagne.

0 Shares

Mericq connaît une croissance des plus impressionnantes. Déjà présente à Niort, Bordeaux, Agen, Carcassonne, Avignon et plus largement en Méditérannée et en Irlande, les saveurs et savoir-faire de la société lot-et-garonnaise s’allient avec l’espagnol Mariscos Wildomar, spécialiste du coquillage premium. Mariscos Wildomar est grandement reconnu sur le marché européen pour son savoir-faire et la qualité de ses palourdes et autres coquillages. L’entreprise varie et sélectionne ses zones d’approvisionnement selon des critères précis, du sud du Portugal au nord de la France. Mariscos Wildomar réceptionne les coquillages sur son site de purification et met en œuvre son savoir-faire unique : chaque coquillage est trié, calibré et conditionné à la main.

Une stratégie au point

Avec ce rachat, le groupe agenais confirme sa stratégie de sourcing comme axe fort de son développement, avec l’acquisition d’entreprises leaders sur leur segment : les crustacés en Bretagne et Irlande, les coquillages en Normandie et le segment de la RHD (Restauration hors domicile) premium sur la Côte d’Azur. « Le rachat de cet acteur espagnol est une nouvelle concrétisation de l’ambition de Mericq : ouvrir de nouveaux marchés en proposant un savoir-faire unique en Europe et une expérience client personnalisée », confirme la direction.

Des synergies au sein du groupe

Les différentes alliances stratégiques avec le breton Beganton (racheté par le groupe en 2016), le normand Kermarée (2018), plus récemment avec l’irlandais Breizon (2022) et aujourd’hui celle avec Mariscos Wildomar permettent au groupe agenais de remonter la chaîne de valeur, d’accentuer la maîtrise des approvisionnements et de développer de nouveaux savoir-faire. « Mericq crée ainsi des synergies entre ses différentes structures : la connexion entre les produits de certaines de ses filiales, comme la moule de bouchot de Normandie (Kermarée) ou la moule d’Irlande (Breizon), dont les Espagnols sont friands, permettra d’alimenter le marché d’une autre filiale telle que Mariscos Wildomar. » En rachetant Mariscos Wildomar, les Lot-et-Garonnais renforcent leur position sur le marché du «seafood» et confirme ses ambitions commerciales au-delà de ses frontières d’origine.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

− 2 = 2