Villeneuve-sur-Lot : la Corrida des Pruneaux, le royaume des jeunes cuistots

Dans le sillage de la 8ème Corrida des Pruneaux, le concours culinaire des écoles de l'Agglomération du Grand Villeneuvois revient le samedi 14 octobre. Une occasion de plus de transmettre aux plus jeunes l'héritage de « l'or noir local ».

0 Shares

Qui pourra succéder cette année à l’école d’Hautefage-la-Tour ? C’est le défi auquel vont s’atteler les périscolaires de La-Croix-Blanche, de Pujols, de Monbalen et Laroque-Timbaut, en plus des écoles de villeneuvoises Jules-Ferry, Clément-Marot et Luflade, le samedi 14 octobre. Ce rendez-vous a vu le jour en 2022 sous la nouvelle formule concoctée à l’époque pour la Corrida des Pruneaux. Il avait été décidé de faire concourir les écoliers du Grand Villeneuvois autour de la confection d’une recette dont l’ingrédient principal ne serait ni plus ni moins que le pruneau. Vendredi dernier, dans les locaux de l’accueil périscolaire de La Croix-Blanche, l’heure était aux derniers préparatifs pour les organisateurs. « Ils seront en moyenne dix par écoles, participants sur la base du volontariat, ce qui fait à peu près 80 écoliers au total. Maintenant, ils leur restent trois semaines pour élaborer leurs recettes », résume Sylvain Mauron, responsable logistique à la Maison Roucadil.

Un héritage transversal

Changement notable cette année, le concours culinaire s’installera sur le parvis de l’église Sainte-Catherine à Villeneuve-sur-Lot. « Le village installé devant la Tour de Paris devenait un peu trop restreint en matière d’espace », confirme les organisateurs. C’est de 10h à 12h30 que l’événement battra son plein. Pour goûter, juger et départager les créations des jeunes écoliers, c’est un jury local qui a été mis sur pied. Ce sont, entre autres, Géraldine Larroque de Maison Roucadil, Xavier Mars, adjoint à la municipalité villeneuvoise et le chef Michel Vico qui endosseront ce rôle. Petite piqûre de rappel, l’an passé, c’est une recette de mojito sans alcool préparé avec des pruneaux qui avait décroché le sacre. « Qui plus est, c’est un moment à partager en famille, comme les parents accompagnent leurs enfants et suivent l’épreuve sur place. » Un bon moment pour transmettre le goût du pruneau aux plus jeunes et remettre au centre de leur connaissance, son histoire, sa récolte et fabrication.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

+ 62 = 71