Agen : Le voile se lève petit à petit sur l’avenir de la passerelle Gauja 

Ce lundi, les élus agenais se sont prononcés sur un plan d’action concernant la réhabilitation de la passerelle Gauja, fermée depuis début juillet. La municipalité et le maire, Jean Dionis, se sont dit «déterminés » quant à oeuvrer à sa réouverture.

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Dire qu’elle manque aux usagers est un euphémisme. La passerelle Gauja, qui enjambe la gare d’Agen puis plus d’un siècle ne voit, aujourd’hui, plus personne passer. Raison de sécurité oblige, la passerelle est fermée depuis le mois de juillet après avoir été examinée par des experts qui ont fait état de problèmes d’importante corrosion. « Il a été demandé à la Ville d’Agen d’une part de fermer la passerelle à tout passage quel que soit le mode de déplacement et d’autre part d’installer un filet pare-chute au-dessus des voies. » Une fermeture qui engendre le mécontentement de nombreux usagers et notamment riverains de l’Ermitage qui sont contraints de faire un large détour par le pont Piketty  et qui pointent notamment du doigts le manque de sécurité de ces deux itinéraires. 

 « La Ville d’Agen mesure pleinement tous les désagréments engendrés par cette fermeture qui perturbe désormais la vie des agenais, riverains et usagers de la passerelle. C’est pourquoi il est proposé une intervention en trois temps afin de sauvegarder la passerelle, tout en garantissant aux riverains un accès privilégié au centre-ville. » Et alors que l’avenir de la passerelle semblait encore incertain, notamment au vu du possible montant des travaux, sa réhabilitation est revenue sur la table à l’occasion du conseil municipal de ce lundi 9 octobre et un plan en trois phases a été adopté à l’unanimité.

« Est-ce qu’elle est morte ? Est-ce qu’on peut la ressusciter ? »

Le plan qui a été proposé ce lundi en conseil municipal s’articule en trois phases : à court, moyen, et long terme en s’étalant sur une durée de 4 à 5 ans d’ici à une possible réhabilitation ou réfection totale de la passerelle. « Il s’agit d’une proposition progressive afin de rétablir l’accessibilité perdue de ce quartier de l’Ermitage », a souligné l’édile. « J’entend le message aller vite […] si nous pouvons accélérer nous le ferons » tout en rappelant que ce sont « aussi des plans qui s’étudient. »

La première phase, le plan à court terme, devrait être appliqué dans un délai de 2 à 3 mois et consistera principalement au début de sécurisation d’un itinéraire bis en remontant le passage piéton au niveau du Pont de Courpian et en sollicitant l’Agglomération d’Agen afin de mettre en place des navettes pour assurer les liaisons entre le quartier de l’Ermitage et le cœur de ville. Une proposition a été formulée par Kéolis d’un circuit avec navette neuf places aux heures de pointe. Un deuxième objectif serait de mette sur les rails une étude-diagnostic, qui viendra compléter le rapport initial de la SNCF, afin de connaître précisément les travaux qu’il conviendrait de réaliser (démolition – réhabilitation – reconstruction) et qui sont la principale interrogation quant à la réouverture de la passerelle.
A moyen terme – dans un délai de 12 à 18 mois – La Ville poursuivra ses travaux de sécurisation des itinéraires bis en mettant l’accent sur le trajet passant par le pont Piketty en  réalisant des travaux d’aménagement et de sécurisation du cheminement piéton reliant le pont de Courpian au pont de Piketty et des travaux d’aménagements sur ce dernier pour rendre les cheminements piétons plus confortables.
Enfin, le plan à long terme – dans un délai de 4 à 5 ans – verra, si tous les voyants au vert la restauration de la passerelle Gauja ou à sa reconstruction d’ici à fin 2027 et ces années seront consacrées à : porter le projet, dans son intégralité des études à la réalisation des travaux et  assurer la coordination du projet passerelle avec l’engagement de mandat n° 53 de piétonniser les quais du canal. 

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