Il y a plus d’un an désormais, nous évoquions déjà les travaux de l’église Saint-Catherine de Villeneuve-sur-Lot. Un chantier nécessaire, qualifié de « chantier du siècle » dans la commune villeneuvoise pour redonner prestance au monument en proie à de nombreux soucis ces dernières années, comme le rappelait l’adjoint au maire en charge de l’urbanisme Gérard Régnier : « « Le bâtiment a vraiment besoin de cette rénovation. Cela fait plus de deux ans que nous faisons de la réparation et du rafistolage sur des toitures qui fuient. De l’eau tombait notamment sur l’orgue. La mousse aussi s’empare petit à petit de la brique à l’extérieur du bâtiment. Il faut aussi dire que le prêtre a su défendre cet édifice qui est bien sûr municipal. Je pense que ces travaux auraient pu être engagés plus tôt mais nous ne sommes pas là pour critiquer notre prédécesseur qui a fait d’autres choix. » Initialement, le chantier devait commencer en mai 2023, mais avait finalement été décalé en fin d’année dernière pour optimiser son coût. En effet, l’objectif de ce report était d’adapter la charge du coût global d’investissements à la capacité de subventionnement de la Ville. Aux dernières nouvelles, le projet est subventionné à hauteur de 80%.
En quatre tranches de travaux
Nous voilà alors en avril 2024 pour le véritable lancement des travaux. La messe de Pâques sonnait comme la dernière avant un petit bout de temps où l’église fermera totalement ses portes. Une période qui fait écho 90 ans plus tard à la fin des travaux de construction de l’église. Pour l’heure, le chantier a été divisé en quatre parties pour mener à la rénovation totale de l’édifice. Si la population pourra apercevoir dans les prochaines années le « lifting » du chevet et sacristie, de l’entrée principale, des façades latérales et enfin du clocher, jusqu’à la fin de l’année de 2025, c’est bien les 1000 m2 de toiture qui occuperont les esprits. 1,2M€ y est consacré rien que pour le toit et la charpente.
La vie sur place perturbée
Pour cela, l’église se parera durant deux mois d’un « parapluie » enveloppant son sommet. Les échafaudages feront petit à petit leurs apparitions de part et d’autre du bâtiment, tout comme les filets de protection. Quant à l’eau de pluie, elle sera récupérée et stockée. Peu à peu, l’humidité disparaîtra dans l’église qui reprendra du poil de la bête. Mais c’est tout un fonctionnement qui a de quoi impacter un minimum la vie en cœur de ville, d’où la nécessité de présenter le phasage des travaux aux citoyens et commerçants venus lors de la réunion publique. Par exemple, la rue Frédéric Ozanam fera office de camp de base pour les ouvriers concernés sur le chantier. La circulation y sera alors impossible. Pour une question de sécurité, la rue des Girondins pourrait, par moments, subir le même sort, en raison des imposants engins de chantier qui peuvent empêcher la circulation. Pour cela, nous parlons d’une temporalité plutôt proche, mais en somme, il faudra bien prendre rendez-vous en 2030 pour apercevoir enfin une église Saint-Catherine comme neuve.
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