Manifestations agricoles : Des plaintes déposées « si des biens appartenant à l’Etat ont été dégradés »

Le 22 novembre, la Coordination rurale 47 a bloqué les routes autour du congrès des légumes à Agen, perturbant la circulation. Le préfet a condamné ces actions, dénonçant leur impact sur l'image du secteur agricole et annonçant des poursuites en cas de dégradations.

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Le 22 novembre, une mobilisation non déclarée de la Coordination rurale 47 a perturbé le congrès des légumes de France, qui se tenait au Centre des congrès d’Agen en présence du président de la FNSEA, Arnaud Rousseau. Bien que les représentants du syndicat aient pris l’engagement de ne pas perturber l’événement, des tracteurs ont bloqué les accès routiers au site, provoquant d’importantes perturbations de circulation. 

Blocages et perturbations

La manifestation a pris la forme d’un blocage des routes menant au Centre des congrès et de l’Intermarché de la ZAC Agen Sud. Les agriculteurs en colère de la CR47 y ont rencontré un important dispositif de CRS déployé pour éviter toute perturbation du congrès et exfiltrer Arnaud Rousseau, président de la FNSEA et industriel, qui n’a pas souhaité discuter avec la CR47 dans ces conditions.
Les perturbations de circulation ont cependant persisté autour du Centre des congrès, avec des voies d’accès encore partiellement obstruées. Les services de nettoyage ont été mobilisés pour débarrasser les routes des débris laissés par les manifestants.

Les dégradations dénoncées par le Préfet

Dans un communiqué, Daniel Barnier, le préfet de Lot-et-Garonne, a exprimé son mécontentement face à ces actions. Il a déploré le blocage du congrès des légumes, un événement important pour la filière agricole, ainsi que les déversements de déchets  sur la voie publique et devant l’hypermarché voisin. Ces actes, selon le préfet, « nuisent à l’image du secteur agricole et du dialogue social ». Le Préfet a précisé que les forces de police avaient été chargées de relever toutes les infractions commises durant la journée. Il a également annoncé que des plaintes seraient déposées si des biens publics, comme des infrastructures ou des équipements de l’État, avaient été endommagés durant la mobilisation.

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