Au stade Rabal, les enfants ont couru par vagues, sous les encouragements de leurs enseignants et familles, la matinée leur était réservée. “Ce sont les héros du jour”, affirmait Céline Grimard, enseignante en CP, à l’origine du projet. Pour clore une année de mobilisation en faveur de l’association Les Petits Princes, l’école a tenu à organiser un événement public et fédérateur dans un lieu emblématique du département.
Une mobilisation pédagogique pensée sur une année
L’initiative ne s’est pas improvisée. “C’est un projet qu’on a construit dès décembre dernier avec toute l’équipe pédagogique”, détaille Céline Grimard. “Il y a eu des réunions régulières, une présentation de l’association par Gilles Dumas, son délégué régional, et des actions échelonnées tout au long de l’année scolaire.” La première édition de cette “Course des Héros” s’inscrit dans une démarche pédagogique globale menée à Adèle-de-Trenquelléon, établissement du boulevard Scaliger à Agen. L’école, auparavant engagée dans le Téléthon, a opéré un basculement stratégique vers une cause plus concrète et personnalisée.
Gilles Dumas, également présent sur place pour représenter l’association, évoque un “engagement exemplaire” : “On est surpris par l’attention que portent les enfants à notre mission. Le lien avec l’école s’est noué très naturellement.” Les enfants ont pu, l’après-midi, s’essayer à des sports tels que le rugby, hockey, escalade ou bien le golf. “C’est aussi une façon de leur faire découvrir des disciplines qu’ils n’ont pas l’occasion de pratiquer”, complète Céline Grimard.
9000 euros collectés, un rêve financé
L’établissement n’avait pas affiché d’objectif chiffré, mais la somme finale est significative. À l’issue de l’année, l’école annonce un total de 9000 euros collectés, via le marché de Noël, la vente de roses en février, un bol de riz solidaire en mars, et enfin la course. Une partie de ces fonds permettra de financer directement la réalisation d’au moins un rêve d’un enfant accompagné par l’association Les Petits Princes. Le coût moyen d’un rêve s’élevant à environ 2000 euros, la direction de l’école, sans l’annoncer officiellement, espère pouvoir en soutenir plusieurs. Le projet devrait être reconduit. “Nous avons l’intention de poursuivre l’an prochain”, confie Céline Grimard, “mais en tenant compte de l’expérience acquise cette année.”
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