Attractivité commerciale et stationnement sont étroitement liés. Les gérants de boutiques et de restaurants sont unanimes, la fréquentation du centre-ville dépend grandement de la facilité à trouver une place dans un périmètre proche. Avec 1450 places situées à moins de 7 minutes à pied de la place Lafayette, Villeneuve-surLot n’est pas la ville-moyenne la moins dotée en parking. Une fois que l’on a dit ça, il reste un enjeu de taille : les tarifs de stationnement. Au lancement de la Bastide enchantée l’hiver dernier, la municipalité avait décidé de généraliser la gratuité, en compensation des encombrants travaux sur les allées Georges-Leygues, et l’a prolongée jusqu’à la fi n du mois de juin 2025. Si cette mesure est toujours très appréciée, elle n’a pas que des retombées positives. « Elle engendre une sensation de perte de places à cause du phénomène de voitures-ventouses », constatent Béatrice Vaquier et Brice Vogler, adjoints au maire. Les riverains mais aussi des commerçants et leurs salariés n’ont pas hésité à « squatter » les emplacements de choix des journées entières, au détriment du chaland occasionnel. À l’inverse, une politique de stationnement 100% payant accompagnée d’une forte répression, tend à décourager les gens de venir. Les élus villeneuvois estiment donc que la vérité se situe dans un modèle hybride.
Zone rouge et zone verte
Dès le début de ce mois de juillet, un nouveau système a été mis en place. Comme par le passé, le quartier du centre-ville est découpé en plusieurs zones. Il y a tout d’abord les parkings où rien ne change, comme celui de la mairie qui reste gratuit pour une durée illimitée. Idem pour le parc Saint-Cyr ouvert plus récemment. Un certain nombre de rues périphériques offrent le même avantage. Le total s’élève à 600 places. Pour le cœur de bastide et son pourtour, deux couleurs définissent les deux modèles retenus, chacun bénéficiant d’une signalisation plus claire. Ils ont en commun 1h30 de gratuité. La zone verte limite le stationnement à cette durée. Au bout de cette heure et demie, les automobilistes sont priés de partir manu militari. En zone rouge, il est possible de rester plus longtemps moyennant une contribution horaire sur les parcmètres. À titre d’exemple, pour ajouter 2h30 supplémentaires (soit un total de 4h), il faut s’acquitter de 2,40€. Ces zones rouges sont éligibles à des abonnements dont le prix est en baisse. La carte « résident » passe de 20 à 12€ et la carte « actif » de 30 à 28€. Attention, quel que soit l’endroit, il est impératif de passer par l’horodateur (ou sur l’application EasyPark) en entrant sa plaque d’immatriculation. Il n’est plus nécessaire de glisser son ticket derrière le tableau de bord. À noter que la gratuité totale est appliquée entre 12h et 14h ainsi que le week-end et les jours fériés.
Des nouveautés connectées cet automne
Les plus observateurs auront remarqué les imposants plots connectés devant les places des allées Georges-Leygues et place de la Libération (à côté de la Tour de Paris). Sur ces 22 emplacements, la très courte durée est de mise. Les bornes déclencheront un décompte dès l’arrivée du véhicule pour 15 minutes. Les places réservées aux PMR sont en augmentation. Le parking de la République (d’une capacité de 107 places) sera clôturé et contrôlé par des barrières automatiques, avec un panneau lumineux pour indiquer les disponibilités. « Comme on le fait à chaque innovation ou changement sur la commune, il y aura une période de transition pour informer et expliquer avant de passer à la verbalisation systématique », prévient Brice Vogler.
Renseignements //
Toutes les informations et le découpage des zones sont à retrouver sur le site de la mairie : www.ville-villeneuvesurlot.fr
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