Economie : à Bon-Encontre, Simon Abiker met l’exigence de la photo au service des souvenirs

Installé à Bon-Encontre depuis 2020, le photographe Simon Abiker conjugue savoir-faire artisanal, accompagnement humain et reconnaissance professionnelle. Un studio à taille humaine, porté par un duo en quête constante de qualité.

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©Photo Simon Abiker

La photographie n’est pas arrivée par hasard dans la vie de Simon Abiker. « Je suis photographe depuis 17 ans maintenant », rappelle-t-il. Avant même de s’installer à son compte, le professionnel a choisi la voie de l’apprentissage, passant deux diplômes en photographie afin « d’acquérir toutes les bases du métier, des notions réelles et concrètes ». Après sa formation, il affine son regard à Bordeaux, au sein d’un studio spécialisé en photographie publicitaire et mode, en tant qu’assistant photographe. Une expérience déterminante, avant un retour en Lot-et-Garonne. C’est en 2014 qu’il ouvre son premier studio à Agen, puis franchit une nouvelle étape en 2020 avec l’installation de son studio actuel sur l’avenue Jean-Nogues.

Un studio aux multiples facettes

Au fil des années, l’activité du studio s’est structurée autour de deux grands axes : les professionnels et les particuliers. Pour les entreprises, Simon Abiker intervient en photographie corporate, reportage en entreprise, photographie culinaire, publicitaire ou de produits. Depuis 2019, il est également breveté télépilote de drone, ce qui lui permet de proposer « des photos aériennes sur des sites de production ou des vidéos ». Côté particuliers, le studio accueille familles et futurs parents : portraits familiaux, grossesses, naissances, mariages, sans oublier une spécialité plus récente, les photographies d’iris, proposées depuis 2022.

L’une des signatures du studio réside dans son attachement au support physique. « On travaille sur du concret, sur des choses palpables, pour que nos clients puissent avoir des souvenirs et surtout les transmettre », insiste le photographe. Tirages photo, albums, agrandissements ou tableaux sur différents supports… Ici, l’image ne se limite pas à l’écran. Elle s’inscrit dans le temps, pensée comme un patrimoine familial ou professionnel.

Un binôme au cœur de l’accueil

L’ouverture du studio de Bon-Encontre marque aussi le début d’une aventure en duo. « À l’ouverture de ce nouveau studio en 2020, ma femme m’a rejoint dans l’aventure. Aujourd’hui, on est vraiment un binôme à travailler et à vous recevoir », souligne le photographe. Chloé Abiker est en charge de la relation clientèle pour les particuliers. C’est elle qui accompagne les familles dès la première prise de contact, prépare les séances et suit les clients jusqu’à la découverte des images. Une présence essentielle dans l’approche personnalisée du studio. « Dans un futur proche, j’envisage de la former à la photographie pour qu’elle puisse apporter son regard au sein du studio », confie même Simon Abiker.

Des distinctions qui parlent d’exigence //

La reconnaissance du métier passe aussi par les concours et distinctions. En 2025, Simon Abiker a obtenu pour la troisième fois le titre de Portraitiste de France, un concours exigeant basé sur douze images évaluées tant sur la technique que sur la composition et la qualité des tirages. « C’est important pour nous, au studio, de participer à des concours comme ça pour rassurer notre clientèle. Pour moi, c’est aussi une manière de me remettre en question et de rester au niveau », explique-t-il. En 2024, il a également été distingué Maître artisan d’art, la plus haute reconnaissance délivrée par la Chambre des métiers. Et l’aventure continue : en 2025, il décroche le titre d’European Photographer, première étape d’un parcours européen qu’il compte bien poursuivre.

Pourquoi avoir choisi la Mutuelle Prévifrance ? //

« J’ai fait le choix de la Mutuelle Prévifrance dès mes débuts, en 2014, parce que c’est un acteur local et que faire vivre les acteurs de notre territoire a du sens pour moi. Avec le temps, j’ai surtout découvert une mutuelle qui nous accompagne réellement. On a des interlocuteurs identifiés, qui connaissent notre dossier, qui viennent nous voir. Ce lien humain est essentiel, bien plus qu’un simple appel avec quelqu’un qui ne vous connaît pas. C’est une relation de confiance qui s’est construite, et que je souhaite conserver », appuie-t-il.

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