Les hélicoptères bientôt autorisés près du Pôle de Santé du Villeneuvois

C'est une certaine anomalie qui sera bientôt réparée sur le Pôle de Santé du Villeneuvois avec la mise en place, d’ici la fin de l’été, d’une hélistation.

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« Avant même la construction du PSV, je m’étais interrogé sur le fait que rien n’ait été prévu pour faire atterrir des hélicoptères, rappelle Bruno Chauvin, directeur du Pôle de Santé. Nous sommes isolés, loin des autoroutes et des voies ferrées donc c’est un enjeu crucial. » C’est suite à un appel à projets de l’Agence régionale de santé remporté par le PSV fin 2018, que le projet d’aire de posée a vu le jour. Il faut en effet préciser qu’aucun hélicoptère du SMUH (Service médical d’urgence par hélicoptère) ne restera stationné à Villeneuve-sur-Lot et ils pourront intervenir dans deux cas précis. Premièrement pour des patients hospitalisés sur le PSV, dont l’état se serait rapidement dégradé. « Cela peut concerner une maman et son bébé né prématuré, comme un traumatisme crânien qui se dégraderait dangeureusement », détaille Bruno Chauvin.

L’hélistation à proximité des urgences

Enfin, cela peut aussi concerner les urgences vitales qui, jusque-là, devait être emmenées sur la caserne des pompiers afin d’être héliportées. « Il fallait conditionner le patient pour un transport terrestre puis un transport aérien, précise le directeur Bruno Chauvin. C’est une logistique lourde qui fait perdre un temps précieux. Dorénavant, l’hélistation sera à proximité immédiate des urgences et le patient pourra directement être brancardé vers l’hélicoptère. Cela peut véritablement contribuer à sauver des vies. » Le temps de transport sera drastiquement réduit pour rejoindre les hôpitaux toulousains et bordelais. Les travaux démarreront d’ici le début du mois d’avril pour une livraison espérée à la fin de l’été. « Nous avons une enveloppe à hauteur de 380 000 € dont 300 000 seront financés par l’ARS, il nous manque encore 80 000 € à trouver, explique Bruno Chauvin. Nous avons fait face à des contraintes techniques qui évoluaient, ainsi qu’à des contrôles plus poussés de la DGAC (Direction générale de l’aviation civile). Il fallait aussi prendre en compte la proximité avec l’aérodrome de Rogé, de l’autre côté du Lot, et prendre quelques précautions, même si l’aéroclub a été très compréhensif. » Si tout le monde espère que cette hélistation servira du moins possible, c’est une avancée significative pour la prise en charge des patients.

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