LGV : vers un vote favorable de l’Agglo d’Agen ?

Lundi, la Région a adopté le projet GPSO (création des lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax) à l’unanimité. Certaines collectivités doivent se positionner dans les jours à venir sur la participation financière qui leur est demandée, dont l’Agglomération d’Agen...

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« En tant que président de l’Agglomération d’Agen, je proposerai à mes collègues d’approuver cette délibération.  » Le président Jean Dionis du Séjour est finalement favorable à la sollicitation financière qui est demandée à son territoire. Une décision qu’il a confirmé lundi 13 décembre, lors de la séance plénière du Conseil régional de Nouvel-Aquitaine. 40 millions d’euros, voilà la somme demandée à l’Agglo cet été encore. Dans ces conditions, le président avait dit non, même s’il était favorable à la réalisation de la ligne LGV reliant Bordeaux à Toulouse. Depuis, le plan a été revu à la baisse côté collectivités. Désormais, on le sollicite à hauteur de 18 millions d’euros, soit une réduction de plus de 50%. « Depuis sa naissance, notre groupe (centre et indépendants, ndlr) reconnaît la pertinence du projet. Mais il faut prendre en compte l’avis des territoires, qui composent avec davantage de contraintes que la Région », a lancé Jean Dionis en s’adressant au président de la Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset. On peut le dire, ce projet d’ampleur est digne d’un véritable feuilleton, au scénario à suspense… Pour rappel, le projet global se chiffre à 14,3 milliards d’euros (40% pour l’Etat, 20% pour la commission européenne, et 20% pour les collectivités locales).

Adoption à la majorité

Autre changement, du côté du Département cette fois. La sollicitation a également été revue à la baisse. Exit les 120 millions d’euros réclamés pour participer au projet, désormais, on parle de 52 millions, avec un amortissement sur 40 ans. Pour autant, Sophie Borderie, présidente du Conseil départemental, campe sur ses positions jusqu’à présent. Pour elle, c’est un non ferme et définitif, le Département ayant d’autres priorités pour le territoire et un budget serré à gérer. Après plusieurs heures de débats animés, le projet GPSO (Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest intégrant la ligne Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax), a finalement été adopté à une large majorité par le Conseil régional. Reste aux collectivités locales à se positionner sur la participation qui leur est demandée. Un dossier sensible depuis le départ et qui fera certainement encore grincer des dents, notamment pour les territoires traversés par le tracé. « Des études peuvent être réalisées sur chacun d’eux, mais ce sera compensé et largement réparé », a assuré Alain Rousset. Au vu des contestations encore récentes, pas sur que tous le voient de cet œil…

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