Le Rassemblement national entame le sprint final

Les militants du Lot-et-Garonne pour le Rassemblement national multiplient les déplacements sur l’ensemble du territoire pour convaincre les électeurs à voter en faveur de Marine Le Pen.

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Pour les militants du Rassemblement national, l’objectif est de convaincre alors que le premier tour de l’élection présidentielle approche à grand pas. Régulièrement en déplacement avec son équipe, Annick Cousin, déléguée départementale du RN, cherche à maintenir la dynamique de sa candidate Marine Le Pen, deuxième des différents sondages publiés récemment. Pour rappel, celle-ci était largement arrivée en tête des votes dans le département, lors du premier tour en 2017 avec 25,03 % des suffrages recueillis contre 20,79 % pour le futur Président Emmanuel Macron et 19,08 % pour Jean-Luc Mélenchon. « Il faut que l’on arrive à mobiliser les électeurs, plaide Annick Cousin. Il y a une grosse incertitude sur l’abstention donc nous devons convaincre ces indécis. Nous appuyons beaucoup auprès des jeunes afin d’appeler à voter en masse. » Dernièrement, le bus régional a fait escale dans le département afin de marteler les thèmes de campagnes que promeut Marine Le Pen. « Nous nous sommes rendus à Miramont, Aiguillon, Casteljaloux ou encore à Agen, lors du Salon de l’Habitat, détaille Annick Cousin. Cela a été l’occasion de voir que le pouvoir d’achat, sur lequel on souhaite agir directement, est l’une des thématiques qui a le plus intéressé les personnes que nous avons rencontré. Nous sommes les premiers à avoir parlé de cette thématique. Nous proposons notamment de baisser la TVA de 20 % à 5,5 % sur les produits énergétiques tels que l’essence, l’électricité, le fioul ou le gaz car nous considérons que ce sont des biens de première nécessité. »

Faible implantation locale malgré de beaux scores aux élections

Tandis que le département vote traditionnellement de manière forte en faveur du Rassemblement national, comme ce fut aussi le cas lors des élections européennes, le parti a du mal à transformer l’essai sur les élections locales. Si Annick Cousin est élue à la région avec Sébastien Delbosq, le parti ne dispose pas de conseillers départementaux et n’est à la tête d’aucune mairie. « Il était important pour moi, lorsque je suis devenue déléguée departementale du RN, de se constituer de nouveau un noyau de militants actifs, plaide Annick Cousin. Nous sommes présents sur tous les marchés du département où nous tractons sans relâche. Nous avons également un camping-car qui, sur le même principe que le bus régional, sillonne les villes du département. Nous serons d’ailleurs ce jeudi sur le marché de Fumel. Je tiens aussi à signaler que, malgré qu’on soit minoritaire à la région, nous sommes très actifs en commission. Je pense qu’il est important de dire aux Français, qu’avec l’amateurisme que nous avons connu pendant cinq ans sous Macron, nous pouvons apporter du sang neuf. On ne nous a pas encore essayé et il ne sera pas possible de faire pire. » Si la militante espère bien évidemment voir sa candidate au second tour puis à l’Elysée, il faut aussi préparer le terrain des législatives. « On compte beaucoup sur l’élection de Marine car nous savons que derrière, il y a un engouement pour les candidats à l’Assemblée Nationale, plaide la déléguée départementale. Nous travaillons pleinement en ce moment, à ce que nous ayons trois candidats sur les circonscriptions qui puissent suivre la vague de députés RN. »

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