Le jour de gloire des cadets du SU Agen

Malgré une entame de match délicate, les cadets Gaudermen ont décroché le titre de champion de France en venant à bout de Massy (33-16) et concrétisent une saison exceptionnelle.

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La formation agenaise continue de briller et les cadets Gaudermen viennent mettre un peu de soleil dans une saison bien terne du côté d’Armandie. Au Stade de France, en lever de rideau de la finale de Top 14, tout a pourtant commencé sous la pluie pour les jeunes pousses du SUA. « On a connu une première mi-temps un peu compliquée, résume Cyril Lazaro, responsable de la formation auprès des Gaudermen. On peut l’expliquer en partie par les abats d’eau qui sont tombés juste avant le coup d’envoi et pendant un bon quart d’heure. Nous avons eu la première action du match mais nous avons échoué sur la ligne de Massy puis ils nous ont mis une grosse pression. Ils ont inscrit le premier essai puis ont monopolisé le ballon jusqu’à inscrire trois pénalités. » Seize points de retard en début de match, on est loin de l’entame rêvée mais les jeunes agenais ont de la ressource. « Nous parvenons à inscrire cet essai cinq minutes avant la mi-temps. En revenant à neuf points, on se dit qu’on est pas trop largués et qu’on reste dans le coup. » La suite des événements a donné raison au technicien et le turn-over opéré par les Agenais à la mi-temps asphyxiait les Franciliens. « À partir de la 50e minute, nous avons eu la mainmise sur le ballon et nous avons inscrit quatre essais au total. Les joueurs de Massy étaient cuits et ont accusé le coup. » Les Cadets n’avaient plus qu’à gérer leur fin de match.

« Ce sont de bons gamins »

Une véritable consécration pour les coéquipiers du capitaine Mehdi Narjissi, fils de l’emblématique talonneur agenais. « C’est une équipe qui s’est construite au fil de l’année, raconte Cyril Lazaro. 70% des joueurs sont arrivés en début de saison, en provenance de clubs du département et des alentours. Il y a eu un gros travail des entraineurs pour construire ce groupe et ce n’est vraiment pas une surprise de les voir arriver là, ce sont de bons gamins. Ils n’ont subi que trois défaites cette saison et ont fini troisième au niveau national, derrière Montpellier et le Racing. » Plus que jamais, l’avenir du SU Agen réside dans sa formation, gage de qualité historique. Pour rappel, le dernier titre agenais dans cette catégorie Gaudermen remonte à 2014 avec une équipe menée par Nathan Decron ou encore Ugo Boniface. Pour cette génération 2022, rendez-vous désormais en Cadets Alamercery où ils seront certainement attendus de pied ferme. « Nous continuerons à avoir le même groupe et comptons déjà une dizaine de recrues. On monte d’un cran mais le groupe sera porté et galvanisé par ce titre. » Objectif : faire aussi bien que les aînés, champions de France, eux aussi, en 2017.

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