Gan assurances Cédric Bergia prend la suite de François Maury et Bernard Lusset

Dans la rue du Jeu de Paume, le cabinet d’assurances Gan fait partie des meubles. L’établissement y a pris ses quartiers en 1981. La déco intérieure typique des standards de ces années-là, un peu désuète aujourd’hui il faut le dire, sonne d’ailleurs comme un doux rappel à l’histoire. Mais depuis quelques mois, un vent de fraîcheur souffle avec l’arrivée aux commandes d’un nouvel agent général dont le nom orne désormais la façade : Cédric Bergia. Le jeune homme de 38 ans a la lourde tâche de succéder à ses prestigieux prédécesseurs : François Maury et Bernard Lusset. Après plusieurs décennies de bons et loyaux services, les deux associés ont décidé de prendre du recul. François Maury se dirige vers une retraite bien méritée quand Bernard Lusset a mis le cap sur le Sénégal pour concrétiser un vieux rêve hôtelier. Pour autant, cette passation ne se présente pas comme un trait tiré sur les belles pages déjà écrites. Bien au contraire. « Je veux m’inscrire dans une certaine continuité », affirme Cédric Bergia.

Sentiment d’appartenance

Ce cabinet du centre-ville occupe en effet une place particulière dans ce milieu très concurrentiel des assurances. Fort de l’héritage de son père qui avait démarré l’affaire en 1949, François Maury avait fait de la couverture des entreprises et des collectivités locales sa spécialité. Ce que le nouveau repreneur compte bien perpétuer. « Depuis le début de ma carrière, je travaille aux côtés des professionnels », révèle Cédric Bergia. Ce dernier n’avait jusqu’alors connu qu’un seul employeur, le Crédit Agricole où il était entré en 2003, fréquentant les agences du Passage, de Casteljaloux et d’Agen. « Le fait d’être au quotidien avec des gens qui entreprennent et qui créent m’a donné envie de franchir le pas à mon tour. » Au cours de sa formation en DUT Tech de Co dans le Pays basque au début des années 2000, Cédric Bergia a tissé des liens forts avec plusieurs futurs agents Gan qui l’ont ensuite coopté, lorsque l’opportunité agenaise s’est présentée deux décennies plus tard. Après une série de six entretiens, l’intégration au sein du réseau était actée. Qui plus est dans sa ville de cœur. « J’ai beau être Gersois d’origine puisque j’ai grandi à Gimbrède, mon bassin de vie a toujours été l’Agenais. Depuis petit, je suis fan du SUA. J’éprouve un vrai sentiment d’appartenance », admet-il.

Importance de l’ancrage local

Sentiment qu’il compte bien partager avec le millier de clients qui composent son portefeuille. « On a beau être affilié à une enseigne nationale, ce qui compte le plus, c’est l’ancrage local. Les gens étaient avant tout assurés chez Maury-Lusset. Je souhaite donc qu’ils m’accordent à leur tour leur confiance pour continuer à avancer ensemble. » Vous l’aurez compris, l’objectif prioritaire à court terme sera de consolider les fondations. François Maury reste présent encore quelques temps pour une transmission tout en douceur. « Je vais progressivement à la rencontre des clients. C’est important d’être sur le terrain pour comprendre les problématiques de chacun. Notre force, c’est ce relationnel de proximité et cette réactivité de tous les instants. Nos clients sont des partenaires, pas des numéros de dossier gérés par des plateformes », précise Cédric Bergia

Elargissement aux agriculteurs

A l’avenir, il souhaiterait étendre ses activités aux exploitations agricoles : « Etant moi-même fils d’agriculteur et amoureux de mon terroir, je suis très sensible à ce milieu. Je pense qu’il y a beaucoup de choses intéressantes à développer, notamment dans l’adaptation aux changements climatiques. » Une perspective qui réjouit François Maury. « Je ne souhaitait qu’une chose : voir cet établissement perdurer dans le respect de ses valeurs. Cédric est justement la personne qu’il faut pour continuer à tracer le sillon. » On ne pouvait rêver plus belle entrée en matière…

Une équipe inchangée //

Si le duo de gérants a laissé sa place à un nouvel agent général, le reste de l’équipe n’a pas bougé. Les quatre collaboratrices Sophie, Leïla, Fabienne et Manon restent au service des clients du cabinet. La continuité dans le niveau de service n’en est que plus grande.