Nouvelle présidence pour le centre des jeunes dirigeants

Tous les deux ans, la présidence du Centre des jeunes dirigeants change de visage. Antoine André a récemment été élu à la tête de la délégation départementale. L’objectif de cette association : se former à la posture de dirigeant et favoriser les échanges pour continuer de grandir.

0 Shares

S’il n’est pas forcément connu du grand public, le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) existe pourtant depuis bon nombre d’années, pour « mettre l’économie au service de l’homme ». L’association, fondée en 1938 par Jean Mersch, se veut être un endroit où l’on se forme au métier de dirigeant, en favorisant les échanges entre professionnels de tous secteurs. 16 délégations régionales et 118 sections locales existent, regroupant quelque 5 700 dirigeants sur l’Hexagone, tandis qu’elle est présente à l’international dans une quinzaine de pays. En Lot-et-Garonne, un nouveau président vient d’être élu pour deux ans. Il s’agit d’Antoine André, co-fondateur de Kokoji, entreprise du secteur agroalimentaire basée à l’Agropole, qui fabrique du muesli pour le petit-déjeuner, ou encore des mélanges de fruits secs. « J’ai rejoint le CJD il y a cinq ans, appréciant la diversité des secteurs représentés. De plus, nous accueillons des dirigeants au sens large, qu’ils soient à leur compte ou salarié, ce qui favorise une richesse dans les échanges », témoigne-t-il. Ici, on ne parle pas de syndicat représentatif, ni de club d’affaires. Pas question d’intégrer le CJD pour faire grandir son carnet d’adresses ! L’objectif est d’échanger sur des problématiques communes, des questions de management, et de bénéficier de formations spécifiques. En Lot-et-Garonne, nous sommes actuellement une cinquantaine et allons prochainement intégrer de nouveaux acteurs. Virginie Monti, directrice de la Caf de Lot-et-Garonne, fait partie des membres depuis quatre ans, appréciant « la démarche d’intelligence collective, pour aider l’autre à trouver la solution à une problématique inhérente à sa société ».

« Épanouissement et performance en entreprise »

La prochaine séance plénière prévue à la rentrée, sera l’occasion de former les nouveaux aux valeurs et au fonctionnement du CJD. » L’association repose sur cinq piliers : la réflexion pour anticiper les changements de la société (problématiques environnementales par exemple), la formation et le partage d’expérience, l’expérimentation, l’engagement, et le développement économique. Pour cette nouvelle présidence, l’épanouissement et la performance en entreprise guideront les réflexions. « Nous nous rencontrons une fois par mois autour d’une soirée conférence et dîner, où nous faisons intervenir des professionnels de l’extérieur. Puis nous avons des commissions sur des sujets spécifiques, lors desquelles nous travaillons en petits groupes », explique Antoine André. Chacun est force de proposition pour déployer des méthodes à mettre en place dans les structures, relancer l’emploi et ainsi pérenniser les entreprises. Le Centre des jeunes dirigeants rayonne d’ailleurs auprès des plus hautes instances, « en apportant des réponses de terrain aux enjeux sociétaux ». Pour exemple, l’association a revendiqué la création d’une assurance-chômage dès 1953, et cette dernière a été mise en place six ans plus tard. Elle milite également depuis 1975 pour la formation en alternance, en développement réel depuis quelques années.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

71 − 67 =