A 32 ans, la carrière d’Anthony Sarais pourrait prendre un envol significatif. Ce pratiquant de sports de combat originaire de Villeneuvesur-Lot s’est en effet engagé pour trois ans au sein de la MMA Factory, prestigieux club d’arts martiaux dont fait également partie Ciryl Gane, la référence française qui évolue en UFC (Ultimate Fighting Championship). Un but ultime, c’est le cas de le dire, que rêve d’atteindre l’athlète qui revient pourtant de loin. « En mai dernier, je faisais mon retour dans l’octogone (ndlr, cage où se déroulent les combats de MMA) après six ans sans y être allé. Je me suis rendu au combat tout seul, sans entraîneur et j’ai perdu sur KO technique dès le premier round. Cela a été un vrai déclic et je me suis dit qu’il fallait que ça change. J’ai décidé de sacrifier ma vie personnelle pour me lancer à fond dans l’aventure. »
Trois combats pour atteindre l’UFC ?
Une aventure sous forme de chemin de croix pour Anthony Sarais qui combattra pour la première fois sous ses nouvelles couleurs, le 19 novembre prochain, lors du MMA GP qui se tiendra au Parc des Expositions de Bordeaux. « C’était important pour moi de pouvoir combattre dans le Sud-Ouest car ça peut permettre à beaucoup de monde de venir me soutenir depuis Villeneuve et le Lot-et-Garonne. Si je gagne là-bas, j’aurai deux combats à ARES (ndlr, ligue française de MMA) qui peuvent m’offrir la possibilité, si j’en sors vainqueur, de signer en UFC. » Encadré par Fernand Lopez et Benjamin Sarfati, des proches de Ciryl Gane, Anthony peut travailler au quotidien. Son principal atout, le grappling, ces techniques de soumission au sol où il excelle dans sa carrière. « Je me sens bien et surtout mieux entouré, confesse-t-il. Mon manager m’a dit : « tu es dans le Sud, chez toi, tu vas devoir envoyer ! » J’ai la rage et je veux montrer que j’ai ma place. »
Renseignements //
MMA GP, le samedi 19 novembre au Parc des expositions de Bordeaux. Actualités sur la page Facebook d’Anthony Sarais
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