Agen : l’art prend ses marques dans l’écoquartier

Toujours dans la continuité de son développement, le futur écoquartier d'Agen laisse place à l'art pour embellir ses horizons. Après une fresque, l'éléphant grandeur nature de l'artiste Solenne Huet a été déposé sur son nouveau territoire. A l'avenir, d'autres œuvres pourraient rejoindre ce quartier 18.

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Le projet d’écoquartier fait partie des nombreux engagements du mandat de Jean Dionis du Séjour. Pour rappel, ce plan porte sur l’aménagement durable du secteur entourant l’avenue Henri-Barbusse entre la trémie et le canal, le tout, en tenant compte des enjeux environnementaux. Aussi, l’écoquartier possédera une offre de commerces et services adaptés à la population. Pour renouer avec l’attractivité sur ce territoire et qu’il « devienne un pionnier des innovations environnementales, mais aussi culturelles », différentes animations ont été mises en place depuis la rentrée. Sous la supervision attentive de Jean Pinasseau, adjoint au maire en charge du vaste projet, un parcours nommé « balad’expo » a été imaginé le long des axes qui forment le futur écoquartier. Aussi, les portraits de 40 habitants du quartier ont été affichés sur les murs de la trémie et du chantier Casino, deux lieux emblématiques des transformations du paysage urbain. Récemment, une fresque murale réalisée par l’artiste Yoldie a été inaugurée dans la rue Jean-Louis Belloc. « L’art doit de se développer ici. D’ailleurs, on cherche actuellement un emplacement pour concevoir un lieu culturel où l’on proposerait de l’apprentissage », a confirmé l’adjoint au maire.

Un air de safari

Alors que l’élu avait laissé sous-entendre il y a quelques semaines que de nouvelles surprises allaient faire leur apparition, la dernière en date est de grande taille. « C’est le moins que l’on puisse dire », se réjouit-il. L’éléphant de l’artiste lot-et-garonnaise Solenne Huet, fort de ses 4,5m de haut et 7,10m de long, trône désormais pour les trois prochains mois sur le parc de la résidence Pompeyrie. « Je l’avais déjà vu autrefois à Artigues et je me suis dit qu’il serait parfait ici parce qu’il rentre parfaitement dans le cadre de ce que nous voulons prôner. En plus, il fait écho au magasin Mammouth qu’il y avait fut un temps route de Cahors. » Les passants pourront dorénavant admirer cette œuvre d’art le long de l’avenue Robert-Schuman. Jean Pinasseau espère bien qu’elle sera la première d’une longue liste dans le quartier. « Si des sculpteurs souhaitent exposer ici, il n’y aura aucun souci. » Il faudra donc suivre de près l’écoquartier qui pourrait prochainement se garnir d’œuvres à vue d’œil.

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