L’irrigation en Lot-et-Garonne, c’est une affaire qui, récemment, a fait autant couler d’encre qu’il y a d’eau qui défile dans les rivières du département. En conseil de la Chambre, le 15 mars dernier, le ton était déjà monté entre Serge Bousquet-Cassagne et Jean-Noël Chavanne, au sujet d’une mise en demeure de la Préfecture à l’encontre de Garonne aval – Dropt, organisme dirigé par la Chambre d’agriculture 47 et chargé de la gestion de l’eau sur son territoire. Une action menée pour « l’exécution défaillante des missions qui lui ont été confiées depuis 2016. Dictée par le souci de l’intérêt des irrigants et de la satisfaction de l’ensemble des besoins liés aux usages de l’eau, la démarche de désignation d’office vise à mettre en place des structures de remplacement. » Comprenez ici que l’histoire entre la Chambre d’agriculture et la gestion de l’eau pour l’irrigation du département, est terminée, bien qu’elle ait été invitée par le préfet à candidater à nouveau pour retrouver son titre, en vain.
Deux nouveaux gestionnaires
Deux mois plus tard, Jean-Noël Chavanne a fait état de l’accélération des démarches à l’occasion d’un communiqué de presse. Après une longue étude, ce dernier envisage de désigner d’office : « le syndicat mixte d’études et d’aménagement de la Garonne (SMEAG), comme organisme unique de gestion collective des prélèvements d’eau pour l’irrigation sur le périmètre Garonne aval, ainsi que le syndicat mixte Epidropt, chargé lui de la gestion de l’eau sur le périmètre du Dropt. » Dans le cadre général de la procédure de désignation de ces organismes uniques, la consultation du public est organisée pendant une durée d’un mois. Des registres sont ouverts pour recueillir les avis écrits en préfecture d’Agen et dans les sous- préfectures de Marmande et Villeneuve-sur-Lot depuis le mercredi 10 mai et pour une durée d’un mois, aux jours et heures d’ouverture au public. Vous aurez donc votre part à jouer quant au futur de l’eau dans le Lot-et-Garonne.
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