Erplast : Du Lot-et-Garonne aux JO 2032 avec Onefly

Sur les coteaux de Beauville se cache une véritable pépite de technologie. L’entreprise Erplast a été récemment honorée lors de l’exposition « Fabriqué en France » qui l’a vu présenter son OneFly à l’Elysée. Une belle étape avec pour horizon : les JO de 2032.

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Sur les hauteurs de Beauville, entre Agen et Villeneuve-sur-Lot, se cache une entreprise dont peu soupçonnerait la présence dans le département. L’entreprise Erplast est un concepteur et constructeur de produits nautiques depuis 1983, qui s’inscrit dans une philosophie d’innovation pour tendre vers l’excellence. Son savoir-faire est reconnu depuis plus de 30 ans dans le milieu, notamment grâce à la construction d’Optimist Polyéthylène en 1985 qui a permis aux clubs de proposer des stages accessibles au plus grand nombre. Et aujourd’hui, c’est leur dernière création, le OneFly, un dériveur à foil (Aileron incurvé placé sous une coque, pouvant porter un bateau capable de déjauger, NDLR) qui s’est démarquée à l’occasion de la grande exposition « Fabriqué en France », exposée à l’Elysée. « Cela a été un très beau moment, une réelle opportunité à plusieurs niveaux », décrit Jean-Christian Michel, fils du fondateur et aujourd’hui à la tête d’Erplast.
De par son envergure imposante, le One Fly a été exposé dans les jardins de l’Elysée. « Les plafonds étaient un peu trop bas », explique avec un sourire Jean-Christian Michel. Il faut dire qu’avec ses dimensions de 3,6 mètres, le One Fly en impose. Sous le bateau est fixé le fameux foil, un aileron qui permet au bateau de se soulever 1,15 mètres au-dessus de l’eau.

Une pépite insoupçonnée du 47 

« Agen c’est le pruneau mais par contre le bateau… » Une phrase qui résume bien le côté encore un plus exceptionnel de l’entreprise. Une pépite made-in 47 sélectionné au niveau national face à une grosse concurrence. 124 lauréats ont été sélectionnés sur les 2500 qui se sont présentés. « On avait un peu tenté notre chance au niveau départemental avant de passer au niveau régional puis finalement, on a été sélectionné à l’échelle nationale », explique Jean-Christian Michel tout en présentant le bateau. Finalement, ce sont trois d’entre eux, dont Maître Prunille, qui ont pu exposer dans l’ancienne résidence de Madame de Pompadour à Paris.
Et les ambitions de l’entreprise ne s’arrêtent pas à Paris. Animées par une passion commune, les équipes d’Erplast espère bien promouvoir leur bateaux jusqu’aux Jeux Olympiques 2032. Un premier pas est déjà fait en ce sens grâce à la négociation d’une exhibition du bateau à Marseille pendant les jeux 2024. « Nous sommes dans une dynamique de rechercher des titres de champions de France avec ce modèle et d’être présents sur tous les continents grâce aux World Sellers ( les partenaires commerciaux, NDLR) », envisage le Lot-et-Garonnais. « Ensuite, nous avons en vue les Jeux Olympiques de Brisbane en 2032, puisque les bateaux de 2028 sont déjà attribués. » Jusqu’à cette belle échéance sportive, l’entreprise espère produire de 100 à 200 bateaux contre les 56 produits actuellement sur leur site. De Beauville à Brisbane, Erplast à d’ores et déjà le vent en poupe.

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