Ils étaient des milliers ce matin, avenue Charles-De Gaulle. Des milliers le long des barrières qui encadraient le départ fictif du Tour de France. « Le départ, c’est toujours un moment particulier », explique Carlos, originaire de Cahors, qui pose chaque année ses congés pour la Grande Boucle. « L’arrivée, c’est très sportif ; le départ, c’est une autre ambiance. »
Peu importent les heures d’attente, chacun joue des coudes pour trouver la meilleure place. Pour voir les coureurs, mais aussi pour capter les goodies et petits cadeaux de la caravane. « Hier, nous étions à Villeneuve et on a récupéré beaucoup de choses ; aujourd’hui, on cherche ce qui nous manque », raconte en riant Clara, venue voir le Tour avec sa sœur. Le but ultime pour beaucoup ? Le fameux bob Cochonou, le bob à pois et le maillot Leclerc.
Puis, c’est le moment tant attendu, celui du grand départ du Tour. Pogačar et ses concurrents sont sur la ligne, le décompte est hurlé à pleins poumons par tout le public agenais ou venu d’ailleurs, et les coureurs se lancent. Un bref moment qui déclenche la joie et les encouragements de la foule avant que les cyclistes ne s’engouffrent sur le boulevard Scaliger pour leur petit tour d’Agen, avant de filer vers le départ réel et les quelques 165 km jusqu’à Pau.
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