Agen : l’école Adèle de Trenquelléon s’inscrit durablement dans le label « éco-école »

Preuve de son engagement à l'éducation sur le sujet de l'écologie, l'école Adèle de Trenquelléon a fêté ses 15 années sous le label éco-école. Un moment charnière pour amener à voir plus grand.

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Eco-école est un programme d’éducation au développement durable créé en 2005. Il a pour objectif d’aider les élèves à mieux comprendre le monde qui les entoure et acquérir les compétences pour participer à son bon fonctionnement et à sa préservation. ll repose sur la mobilisation de l’ensemble des acteurs d’un établissement scolaire (élèves, enseignants, direction, personnels administratifs et techniques), mais également du territoire (collectivités, associations, parents d’élèves). « Une école fait partie d’un écosystème aux nombreuses interactions, notamment sur la production de ressources, l’alimentation et la production de déchets. Elle est comme un petit monde avec ses problématiques et solutions », explique Isabelle Terrasse, directrice de l’école. L’institut privé, situé sur le boulevard Scaliger à Agen, est précurseur en la matière puisqu’il s’est associé à ce label depuis 2008. « Nous avons toujours trouvé très important d’inclure les jeunes de la petite section au CM2 dans ce processus, rajoute-t-elle. La conscience écologique, dès le plus jeune âge, passe par les actes, et non pas seulement par les dires ». Dans ce cadre, les 392 élèves participent régulièrement à des activités de sensibilisation. « Nous avons récemment travaillé sur la biodiversité et la préservation de toutes les espèces vivantes. »

S’ouvrir à des organisations extérieures

« Il faut que vous portiez ces messages, ces gestes et ses habitudes dans vos familles », conseillait le maire d’Agen Jean Dionis aux élèves de l’institut. Ce message va en adéquation avec l’idée de l’école qui veut aujourd’hui développer ses actions bien au-delà de ses murs. « On va intégrer maintenant le programme éco-school qui est soutenu par l’Unesco et qui œuvre pour répondre aux objectifs de l’Agenda 2030, un plan universel pour le développement durable », annonce la directrice. Ainsi, elle espère bien pouvoir ouvrir ses initiatives à des partenaires associatifs locaux. « Nous pensons que toutes les dynamiques, qu’elles soient internes ou externes, peuvent nous être bénéfiques. Cela permettrait de donner de l’ampleur à notre engagement tout en aidant certaines organisations », termine-t-elle.

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