La vie d’un lycéen n’est pas toujours des plus simples. Au lycée Saint-Caprais, au-delà de cultiver l’excellence et d’accompagner au plus près les élèves, on pense aussi à leur bien-être. Une politique éducative qui prend forme dans quatre grands axes.
1// Un accompagnement sur-mesure
« Nous effectuons un diagnostic avec les élèves qui montent en seconde, dès leur arrivée, explique Carole Billé, directrice de l’établissement. L’objectif est de voir où ils en sont et ce sur quoi il faudra insister. Nous les préparons ensuite sur leur parcours bac. » En ce sens, la proximité entre élèves et professeurs est grande. « Nous voulons que les élèves en réussite aient leur place dans cet accompagnement. » Un point sur lequel se rejoignent Margaux et Paul-Henry, respectivement élèves en première et en terminale. « On est bien accompagnés mais cela se fait sans pression », confirme la première. Pour le second, « les spécialités entrent en jeu à notre entrée en première donc on pourrait stresser très rapidement. Nous avons des rapports très étroits avec les professeurs pour éviter cela. » Enfin, des séances « d’optimisation des ressources personnelles et collectives » sont mises en places tout au long de l’année pour les élèves de seconde et avant des épreuves dites « stressantes » pour ceux de première et terminale. Une mentalité générale positive résumée par la directrice : « Plus on connaît nos élèves, mieux on les accompagne. »
2// Une ouverture à l’international
Le lycée St-Caprais s’ouvre au monde. Paul-Henry fait ainsi partie depuis la seconde d’une section européenne-anglais. Trois heures supplémentaires sont notamment consacrées à la langue de Shakespeare. « Nous avons aussi la possibilité de préparer et passer le diplôme FIRST de l’Université de Cambridge », complète l’élève de terminale. Des échanges et des voyages viennent s’ajouter à ce programme d’ouverture. C’est notamment le cas dernièrement avec une classe américaine. Les élèves ont commencé à se parler par mail. « L’objectif est qu’ils puissent venir en France puis que nous nous y rendions ensuite », affirme la directrice.
3// La culture de l’excellence
« Les résultats n’arrivent pas un en clin d’œil », assure Carole Billé, dans la continuité des méthodes d’accompagnement. Pour les élèves en réussite, une prépa excellence vient compléter leur cursus. « On vient les préparer aux filières d’excellence post-bac, qu’il s’agisse des classes préparatoires aux grandes écoles, de Sciences Pô ou encore des écoles d’ingénieur avec prépa intégrée. Cette prépa dure 1h30 par semaine et il est important de préciser qu’elle n’entraîne pas de surcoût. Nous l’offrons aux familles. La seule condition est la motivation des élèves. »
4// Le bien-être au cœur du projet
« Chaque année, un comité de pilotage d’une quinzaine d’élèves met en place des actions établies par l’ONU, détaille l’équipe. L’année dernière, il s’agissait par exemple de la réduction des déchets alimentaires. » Une politique étroitement liée à une démarche de développement durable et qui se retrouve donc du côté de la restauration où le bien-être est une priorité. « Nous avons deux parties pour se restaurer : une restauration rapide et une, plus traditionnelle, en self, détaille la directrice. Pour les deux formules, on joue la carte des produits sains, faits-maison, et en circuits courts. Nous menons une véritable pédagogie sur le régime alimentaire. » Elèves comme équipe pédagogique veillent aussi à ce qu’aucun élève ne soit isolé en travaillant sur la confiance en soi ou la communication
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