10 nouveaux postes pour la protection de l’enfance

Une nouvelle séance du Conseil départemental a permis de dégager les contours de plusieurs projets importants, notamment liés aux déplacements du quotidien et au développement social. Tour d’horizon.

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Le volet social a fait l’objet de longs échanges au sein de l’hémicycle départemental.

Des postes en plus pour la protection de l’enfance

C’est une compétence confiée aux conseils départementaux depuis près de 40 ans. Au sujet de la protection de l’enfance, le Lot-et-Garonne fait figure de bon élève, allant même au-delà des obligations légales en proposant, notamment, un accompagnement pour des jeunes jusqu’à 21 ans. Ce secteur est, on le sait, en tension dans tout le pays. « Le dernier rapport de la cour des comptes parle d’urgence », tandis qu’on estime qu’un quart des enfants sous la responsabilité de l’aide sociale à l’enfance présentent des troubles psychiques et nécessite- raient une prise en charge adaptée. Le schéma de la prévention et de la protection de l’enfance va être réactualisé pour améliorer le système existant et répondre aux nouveaux besoins exprimés. La nouvelle ambition est de leur permettre « d’intégrer pleinement et sereinement la vie sociale et citoyenne de notre pays avec l’ensemble des moyens dont tout enfant, quel qu’il soit, devrait disposer ». Quatre orientations ont été définies, regroupant plusieurs axes de travail. Parmi eux : développer les dispositifs de soutien à la parentalité, garantir la qualité d’accueil des mineurs confiés à l’aide sociale à l’enfance, ou encore développer les actions et missions de l’Observatoire départemental de la protection de l’enfance. Toutes ces mesures entraineront la création de 10 postes supplémentaires.

Les déplacements du quotidien, nouvelle priorité

Le réseau routier du département fait l’objet d’un plan de modernisation mis en place depuis 2010, et courant jusqu’en 2025, dans le but de désenclaver le territoire et améliorer la desserte des pôles d’activités. Avec 75 % des opérations achevées ou en cours pour un investissement de 104 millions d’euros sur la période, il touche bientôt à sa fin. Mais le Département veut aller plus loin, et souhaite mettre en place un plan ‘routes et déplacements du quotidien’ regroupant trois axes : l’entretien du réseau, compte tenu des évènements climatiques de plus en plus intenses et fréquents, répondre aux nouveaux usages des mobilités douces en développant le réseau existant, et enfin, contribuer aux mobilités solidaires, déjà au cœur d’une étude pour faciliter les déplacements des plus fragiles. Pour ces nouvelles actions, l’ensemble des acteurs locaux seront concertés, avec l’ambition de le mettre en œuvre d’ici 2023.

Le cumul RSA/activité prolongé jusqu'à la fin 2022
Pour rappel, un dispositif a été lancé en octobre 2019 pour inciter les allocataires du RSA à reprendre une activité dans les secteurs « dits en tension », avec les projecteurs braqués sur l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire. Depuis le début d’année,85 bénéficiaires se sont inscrits, preuve de son utilité. Fin janvier, il a été étendu à la restauration et l’industrie hôtelière, faisant face à de réelles problématiques de recrutement depuis la crise sanitaire. Depuis,217 contrats de travail ont été signés, avec une augmentation de la durée moyenne des missions passant de 1,44 à 2,45 mois. Au vu de ces statistiques encourageantes, le Département prolonge la mise pour un an de plus.
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