Nérac : cultiver l’excellence intellectuelle, quand le lycée devient un lieu de rencontres prestigieuses

A la cité scolaire de Nérac, une initiative novatrice vise à élever l'éducation au-delà des manuels scolaires en invitant des personnalités éminentes à rencontrer les élèves.

0 Shares

Partager, s’ouvrir et se rencontrer. Dans une époque où certains jouent avec les faits historiques et les nuances de l’histoire, où il faut jongler avec le vrai du faux, développer sa culture citoyenne, forger son esprit et s’ouvrir à l’autre devient une nécessité. A la cité scolaire de Nérac, à travers le dispositif « Si t’es engagé.e » impulsé par Philippe Souleau, professeur d’histoire géographie, l’établissement aspire à developper le concept même d’un « voyage intellectuel » au sein même de ses murs. En invitant des figures éminentes issues de divers horizons, qu’ils soient artistiques, scientifiques, ou encore, il offre aux élèves une opportunité unique de découvrir et d’interagir avec des personnalités qui façonnent notre monde contemporain. « L’établissement travaille à developper l’excellence des élèves en rencontrant des personnalité », explique le professeur et historien. « C’est aussi un moyen de réinventé la mobilité scolaire qui avait été impactée par la COVID mais, aujourd’hui aussi, par le contexte économique, en faisant venir des personnalités directement entre nos murs. » 

Union européenne, mémoire collective et panthéonisation 

Vendredi dernier signait la première journée de ce dispositif d’engagement et de culture citoyenne. Des collégiens et des terminales SES et spécialité histoire-géographie science politique ont pu assister à trois conférences tenues par de prestigieux invités : le matin, c’est Sandro Gozi, professeur de droit public, député européen, coordinateur de la commission des affaires constitutionnelles et membre de la commission du commerce intérieur et de la protection des consommateurs au Parlement européen, ancien secrétaire d’État à la Présidence du Conseil des ministres en Italie (2014-2018) et ancien vice-président du Conseil de l’Europe qui a abordé fonctionnement et des difficultés de l’Union européenne. Dans le même temps et l’après-midi, Denis Peschanski, président du conseil scientifique et d’orientation du groupe d’intérêt public (GIP) Mission Libération et président du conseil scientifique de la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian, qui présentait Missak Manouchian et le rôle des étrangers dans la Résistance et l’évolution de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale en France depuis 1945. Une thématique qui s’inscrit également dans un voyage scolaire prévu à Paris autour justement de la mémoire collective pour les 80 ans de la libération. Une dernière conférence qui questionnait les lycéens sur cette notion de mémoire collective et comment elle agissait sur le présent. Un échange de deux heures entre jeunes et cet invité de premier ordre retransmis en direct dans 3 autres établissements. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

− 4 = 3