Bénédicte Guelfi, nouvelle adjointe à Foulayronnes : « La mairie possède une équipe soudée »

Après l'éviction municipale début mars de Marie Lescou-Gourgue, Bénédicte Guelfi a été propulsée 2ème adjointe à la mairie de Foulayronnes. Déléguée à la culture, aux événements et à la citoyenneté, cette dernière se livre sur l'environnement municipal, le changement de gouvernance et les projets à venir.

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Quidam Hebdo. : Lors du conseil municipal du 8 mars, le maire de Foulayronnes Bruno Dubos a procédé à un « remaniement » municipal, pouvez-vous nous en dire plus ?

Bénédicte Guelfi. : Il y a eu une réorganisation complète. Des élus ont changé de poste, de numéros, etc… En début de mandat, en 2020, le maire (NDLR, Bruno Dubos) avait souhaité voter un ensemble de mesures qui sont aujourd’hui réalisées pour plus de 80% d’entre elles. Mais il reste encore près de 17% des missions engagées à conclure. Des élus étaient déjà arrivés à 100% de leurs engagements de mandat et d’autres non. Cela peut simplement s’expliquer pour des raisons budgétaires mais l’intérêt est de comprendre que ces élus-là ont été remontés dans l’ordre du tableau municipal, afin de prioriser les éléments qu’il reste à finaliser.

Q.H. : Quant à vous, vous êtes nouvelle au sein des élus puisque vous avez à ce moment-là repris le poste d’adjointe à la culture, quelle est l’origine de votre nomination à ce poste?

B.G. : A Foulayronnes, j’ai commencé comme conseillère municipale, puis j’ai géré une délégation rattachée à la petite enfance et plus particulièrement à la crèche. Cela faisait écho au milieu dans lequel j’évolue puisque je suis directrice de l’école maternelle de Pont-du-Casse depuis trois ans. Grâce à ce travail, je suis souvent amenée à travailler avec des municipalités, donc cela m’a permis de découvrir ce milieu et cet environnement. On m’a proposé de faire partie de l’équipe municipale en 2020, mais j’ai dû refuser pour des raisons d’organisation. Aujourd’hui, j’ai sauté le pas quand on m’a récemment proposé ce poste d’adjointe à la culture. Ayant une formation littéraire, cela me permet de renouer avec mon passé, donc je me suis dit que c’était une jolie aventure qui allait me permettre d’élargir mon horizon professionnel. Je trouve vraiment intéressant de travailler en relation avec les administrés, la population et d’apporter ma contribution aux citoyens.

Q.H. : De l’intérieur, quelle image avez-vous de la mairie foulayronnaise qui a été décriée ces dernières semaines après le renvoi de Marie Lescou-Gourgue à qui vous succédez ?

B.G. : On est une équipe avec des adjoints et des conseillers soudés. Tous issus d’horizons différents, on partage ensemble le sens de la loyauté. Bruno Dubos est un leader positif qui fédère son équipe. J’ai ressenti un esprit de famille dans cette équipe, c’est ce qui m’a, en partie, convaincu d’accepter mon poste.

Q.H. : Maintenant que vous y êtes dédiée, comment voyez-vous l’avenir culturel de Foulayronnes ?

B.G. : Il faut savoir que la mairie abat un travail conséquent vis-à-vis de la préparation culturelle de la ville. On veut continuer de proposer une offre culturelle de qualité, avec de nombreuses manifestations et des animations thématiques. Personnellement, j’aimerais faire venir des pièces de théâtre classique revisitées pour enrichir l’offre. Quant à la programmation, je vais reprendre le flambeau. Je veux qu’on puisse faire en sorte de séduire un maximum de publics possibles et que cela ne soit pas toujours des initiés. J’aimerais ouvrir le champ des propositions au maximum.

Q.H. : En plus de la culture et de l’événementiel, vous êtes aussi élue à la citoyenneté, élément que gérait seul Bruno Dubos il y a encore quelques semaines, pourquoi ce changement ?

B.G. : Le maire a mis en place dès 2020 un processus de proximité avec ses administrés qu’il gérait seul. Face au succès de cette démarche, il a besoin d’un appui. c’est pourquoi il me délègue une partie de ce volet. Et pour cause, on voudrait fortifier tout ce qui est rencontre avec la population, réunions de quartier, etc… Pour cela, les samedis, on rencontre les citoyens de chaque quartier en mairie, on aborde leurs problématiques et questions de manière collective. Plus tard, on organisera des entretiens pour mieux cibler les besoins.

Q.H. : D’où vient cette volonté d’axer d’autant plus la seconde partie du mandat sur la citoyenneté ?

B.G. : On a envie de recréer du lien entre les habitants et leur commune. Ils nous donnent de bonnes idées et enrichissent notre travail de municipalité. La crise sanitaire a eu un impact de mode de vie et a grandement fragilisé le lien entre les citoyens et leur mairie. Pourtant, on dès que l’on va vers eux, on les sent demandeurs, intéressés. On remarque aussi que tous les événements en extérieurs de la ville fédèrent beaucoup plus qu’avant. S’ils ne viennent plus vers nous, c’est à nous, mairie, d’aller vers, eux, habitants de Foulayronnes.

Q.H. : Y’a-t-il un projet qui vous tient particulièrement à cœur parmi ceux que vous portez ?

B.G. : Il y en a un sur lequel je travaille depuis mon arrivée à la mairie il y a quelques années : le projet du pôle petite enfance qui va être implanté à côté du pôle de santé. C’est un gros chantier qui est subventionné à 80% et prévu pour septembre 2025. A cette date ouvriront une crèche ainsi qu’un relais petite enfance. Toutes les assistantes maternelles pourront faire partie du dispositif. C’est une offre qui répond à une vraie demande sur l’agglomération. Notre structure actuelle était plus limitée et commençait à dater depuis sa sortie de terre en 1998. Aujourd’hui, elle a besoin de renouveau. On va pouvoir créer de l’activité en réunissant l’ensemble du secteur de la petite enfance.

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