Après le centre hospitalier Agen-Nérac en janvier, puis l’hôpital de Fumel le mois dernier, maintenant c’est au tour du PSV (Pôle de santé du Villeneuvois) de recevoir les résultats d’évaluation de la Haute Autorité de Santé (HAS). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’institution villeneuvoise n’a pas joué les mauvais élèves. En place depuis 30 ans, la certification est une procédure indépendante d’évaluation obligatoire du niveau de qualité et de sécurité des soins dans les établissements de santé, publics et privés. Elle est réalisée tous les quatre ans par des professionnels (des pairs) mandatés par la HAS, les experts-visiteurs. A Villeneuve-sur-Lot, ces fameux cinq experts-visiteurs ont, lors de la semaine du 18 octobre 2022, travaillé sur les deux composantes (public / privé) du PSV. Ils ont alors évalué l’hôpital sous trois domaines : la prise en charge du patient, l’équipe de soins et l’établissement. « Ce fonctionnement permet d’évaluer la qualité des soins dispensés, le respect des normes de sécurité en milieu hospitalier et la capacité d’organisation de l’établissement, pour répondre au mieux aux besoins et attentes des patients », précise le rapport de la HAS. Avec des résultats favorables à 95,38% aux critères impératifs dans les trois catégories énoncées, le PSV s’est vu attribuer la certification « Haute Qualité des soins » avec mention. Un résultat qui pourrait alors permettre de percevoir prochainement une dotation financière supérieure attribuée par l’Etat.
Un titre qui va droit au personnel
« Ce résultat démontre un niveau élevé de prestation et de sécurité des soins pour les patients ainsi que l’engagement des personnels médicaux et soignants dans l’amélioration continue de la qualité », estime la direction de l’hôpital villeneuvois. Ce niveau de certification en tant qu’établissement support est un bon signal pour les usagers du territoire. Il valorise la qualité et la sécurité des soins auprès de tous (patients, soignants, institutions) et fait office de bonne publicité pour l’hôpital. Une annonce qui va de pair avec le récent retour de l’accès à L’IVG en ce mois de mars au Pôle de santé. De bonnes nouvelles pour quelque peu éclaircir le paysage de la santé dans l’agglomération, en proie aux problèmes de déserts médicaux.
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