La cité scolaire de Fumel veut ouvrir le champ des possibles pour ses élèves

Malgré son enclavement géographique et socio-économique, l’établissement est très engagé dans le bienêtre de ses élèves, aussi bien sur le plan scolaire que personnel.

0 Shares

« Cette Cité scolaire, c’est un peu le meilleur des deux mondes. On a d’un côté un établissement à taille humaine avec beaucoup de proximité et donc la possibilité d’assurer un accompagnement individualisé. De l’autre, on a une off re de formations très complète pour permettre à un maximum d’élèves de suivre leur voie vers la réussite. » Ces propos sont ceux de Jean-Baptiste Chabaud, proviseur depuis septembre 2023. La Cité scolaire engage de nombreuses initiatives pour permettre à tous les jeunes, y compris ceux issus de milieux plus difficiles, d’accéder à un parcours qualifiant, pouvant conduire jusqu’à l’excellence. L’équipe pédagogique très mobilisée défend l’idée qu’ « un élève de Fumel doit avoir les mêmes possibilités qu’un élève du centre de Bordeaux ». Au-delà de la qualité des enseignements, cela se traduit par une grande ouverture culturelle sur le monde.

Le lycée profesionnel Benoît-d’Azy, un portail sur le monde

Avec deux CAP (Production service en restauration ; Equipier polyvalent de commerce) et deux Bac Pro (Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés ; Assistant de gestion des organisations et de ses activités), le lycée professionnel Benoît-d’Azy dispense des formations pertinentes puisqu’elles correspondent à un vrai besoin exprimé par le tissu économique, garantissant ainsi un excellent taux d’insertion à la sortie. Afin d’encourager la poursuite d’études à Bac+2, un BTS Maintenance industrielle a même été créé. D’autres pourraient voir le jour à l’avenir en suivant la même logique. Mais là encore, l’établissement dépasse sa fonction en proposant bien plus que des cours. Depuis de nombreuses années, Benoît-d’Azy envoie certains de ses élèves à l’étranger via Erasmus+ : les MELEC partent au Portugal quand les AGORA montent à Bruxelles. « En l’espace de deux ans, on a triplé le nombre de bénéficiaires. Et quand on sait que beaucoup de familles n’ont pas les moyens ni les codes pour voyager, ce sont de très belles opportunités pour ces jeunes », se réjouit Didier Gressiez, DDFPT. Moins de décrochage, plus de mobilité et des expériences font le succès de cet établissement.

Le lycée général et technologique Marguerite-Filhol, la voie de l’excellence

Chaque année, le lycée Marguerite-Filhol brille sur la plateforme Parcoursup avec de nombreux élèves qui intègrent des études supérieures prestigieuses. L’accompagnement mis en place par Naïma Benmammass, proviseure adjointe, et l’équipe encadrante n’y est pas étranger : prépa au concours Sciences-Po (trois jeunes admis à Bordeaux en 2023), Cordées de la réussite, du Lot-et-Garonne aux Grandes écoles… À ces dispositifs s’ajoutent des initiatives ponctuelles et des partenariats avec d’autres organismes. Avec 370 élèves, ce n’est pas le lycée général et technologique le plus important de la région. Et pourtant, pas moins de 10 enseignements de spécialité sont proposés, pour que chacun puisse tracer un chemin qui lui est propre. La culture occupe aussi une place prépondérante dans le parcours lycéen à Fumel.

Le collège Jean-Monnet, pionnier de la remédiation

Avec plus de 343 élèves, le collège de Fumel accueille un public très hétérogène. Développer les apprentissages tout en consolidant les acquis et en remédiant aux lacunes demande des efforts quotidiens importants. Mais, à Jean-Monnet, la pédagogie ne se limite pas au seul volet scolaire. « On travaille avec le jeune et pas seulement avec l’élève. L’objectif est d’avoir un impact positif en dehors des cours, dans la vie de tous les jours, pour s’intégrer au mieux dans la vie en société », indiquent conjointement Laurent Sue, principal adjoint et Patrick Lopez, directeur de la Segpa. Au cours de ces dernières années, de nombreux projets ont vu le jour. Ils sont axés sur la citoyenneté, le (cyber)harcèlement ou encore sur l’égalité fi lles-garçons avec au passage l’obtention d’un label prestigieux par l’Éducation nationale. « On essaie par exemple de dégenrer l’information à l’orientation et cela porte ses fruits avec des filles qui intègrent des CAP dans le bâtiment et des garçons qui se tournent vers le service à la personne », révèle Jean-Baptiste Chabaud. L’établissement s’appuie aussi sur un dispositif baptisé Atelier Ambition. Celui-ci doit permettre à des élèves en capacité de réussir d’être remobilisés et stimulés, grâce notamment aux compétences psycho-sociales. Enfin, la culture occupe une place de plus en plus importante dans le cursus de chacun, aussi bien dans l’enceinte avec des ateliers et des intervenants, qu’à l’extérieur, à l’image de la résidence Voix du Sud chez Francis Cabrel à Astaffort avec des classes de Segpa.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

40 + = 47